Alexia Antuofermo est artiste plasticienne et chercheuse, elle s’intéresse aux relations entre écritures de la Terre et technologies. Elle expérimente ces articulations avec des outils et machines numériques en travaillant principalement avec des matières minérales. Elle observe leurs empreintes et la réaction de la matière. Avec ces techniques, elle imprime, grave, leurs tracés s’incorporent dans la pierre, dans le bois, dans le ciment, et les matières sont transcrites par des maillages géométriques et des textures matricielles. Elle s’intéresse aux empreintes technologiques, aux circulations entre les mondes numériques et terrestres en créant des récits et des mises en scène d’artefacts. Elle invente également des écritures qui s’inscrivent dans la matière, se cryptent et se décryptent. Ces transcriptions donnent forme à des artefacts anachroniques et des modélisations poétiques qu’elle nomme des géo-artefacts.
 


Christopher Alexander Kostritsky Gellert est artiste, poète et chercheureuse. Ille travaille sur l’enquête collective dans une poétique de la relation. Ille s’intéresse à la plasticité du texte et son inscription dans la matière – comment nos récits nous forment et donnent forme à nos habitats. Le travail qu’ille mène vise ainsi à sortir du champ des lettres et des arts pour s’enraciner dans un contexte social particulier et y agir. Sa pratique artistique et ses recherches actuelles cherchent à tisser des relations entre des êtres humains et d’autres formes de vie à travers l’adresse poétique, à la fois dans la création d’un laboratoire de langues inter-espèces et dans un premier cas d’étude avec l’oiseau migrateur l’échasse blanche dans la région méditerranéenne où ille habite maintenant.
 


Giacomo Sartori est ingénieur agronome et écrivain. Il est auteur de plusieurs livres et publications sur les sols et les paysages des régions alpines.  Dans sa production littéraire plus récente les thématiques des problèmes environnementaux sont très présentes. En Italie il a publié sept romans, quatre recueils des nouvelles et un recueil de poèmes. La traduction anglaise de son avant-dernier roman (I am God, Restless Books, 2019), parmi les Best Books of the Year du Financial Times, a reçu le Foreword Indie Gold Award for Literary Fiction (2019) et le Italian Prose in Translation Award (2020). Celle du dernier roman (Bug, Restless Books, 2021) est finaliste du Philip K. Dick Award (2022). Trois de ses romans ont été traduits on français : Insupportable (10/18 inédit), Anatomie de la bataille (Philippe Rey) et Sacrificio (Philippe Rey).
 


Laurine Wagner est une artiste plasticienne contemporaine et chercheuse française qui vit et travaille à Paris et à Strasbourg. Entre arts, sciences et société, Laurine Wagner conçoit des installations vidéographiques et/ou sonores, poétiques et immersives, des photographies, voire des performances. L’expérience est au centre de sa réflexion en interrogeant des états « d’entre-deux ». Elle soulève des processus de transformations, des problématiques environnementales, sociales et mentales afin d’interroger les croyances, ressentis et expériences de chaque personne.
L'Autre Rive,  par Margalit Berriet
essai autour de l'exposition, écrit par Margalit Berriet
Disponible en anglais et en français en cliquant ici.
Alexia Antuofermo, Chloé Devis,
Christopher Alexander Kostritsky Gellert,
Taylor Alaina Liebenstein Smith, Arasi Tiffany Tavares,
Elena Tognoli, Giacomo Sartori et Laurine Wagner
Chloé Devis Photographe et autrice, journaliste de formation, Chloé Devis interroge le lien, intime et collectif, aux lieux : ceux où nous vivons, ceux d’où nous venons, ceux dont nous cultivons la mémoire, la nostalgie ou le rêve. Ses projets oscillent entre documentaire et approche sensible et croisent différents médiums et supports : l’image, les mots, l’archive, l’objet trouvé… Son travail, publié et exposé à diverses reprises en France, en Belgique et en Mauritanie, se nourrit aussi de collaborations avec d’autres artistes. Elle a ainsi été amenée à expérimenter la performance, l’installation, la création plastique. En 2021-22, elle a mené une résidence de création-médiation en Haute-Loire en binôme avec la plasticienne Alexia Antuofermo.
 


Taylor Smith est une artiste visuelle qui vit actuellement en Norvège et travaille entre Oslo et Paris. En entremêlant le bio art et des pratiques performatives in-situ avec la photographie, la vidéo, la gravure et la sculpture, sa pratique cherche à exister au cœur de l’espace fragile —à la fois matérielle et conceptuelle— entre la dégénérescence et la régénération. Grâce aux collaborations avec des botanistes, microbiologistes, elle tente de décrypter des données scientifiques au travers des rituels sensibles dans la nature. Les média et processus qu’elle emploie remettent en question les rapports existants entre l’humain et l’éphémère, et notre désir de préserver le monde naturel au travers des méthodes synthétiques.
 


Arasi Tiffany Tavares Diplômée de l’université Paris 1 La Sorbonne, Arasi articule son art autour du spectateur et de son rapport intime à l’œuvre. Dans une société où le digital transforme notre rapport aux autres et aux objets, elle joue de cette mutation pour transformer, amuser, choquer, un public toujours plus charmé par ces nouvelles technologies. ​De la performance à l’œuvre interactive, ses compositions détournent la perception du réel et repoussent les limites de l’imaginaire afin de créer un contact entre les spectateurs et l'œuvre.
 


Elena Tognoli plasticienne, compte à son actif de nombreuses interventions artistiques, individuelles et collectives dans plusieurs pays. Elle est autrice de livres où elle associe dessins et poésie (Mater Baltica, Editions Esperluète, 2022). Après avoir terminé des études de philosophie à Milan, elle obtient son diplôme (BA Illustration) au Camberwell College of Art (University of the Arts, Londres) qu’elle complète avec un Master en Art and Design in Education (Institute of Education, University College London). Sa pratique artistique est constamment en dialogue avec sa recherche pédagogique. Elena a collaboré avec plusieurs institutions en développant des parcours artistiques et participatifs, et en particulier avec : The British Library (Londres), Discover – Children’s Story Centre (Londres), UNESCO (Timor Oriental, 2010-2011), SESC (Brésil), Fondazione PInAC – Pinacoteca Internazionale dell’età evolutiva Aldo Cibaldi (Italie, 2016-2020).
 


Partout, nos récits, nos imaginaires, nos rêves, donnent forme aux milieux dans lesquels nous vivons, à nos habitats.
 
Cette première exposition du collectif Tramages à la galerie Mémoire de l’Avenir invite à l’exploration d’écosystèmes terrestres, urbains, périurbains et ruraux à différentes échelles - depuis des topographies micro-bactériennes jusqu’à la voix d’une des dernières forêts primaires en Europe -  et selon plusieurs temporalités - humaines, géologiques, mythologiques, climatiques, végétales, etc.
 
Les travaux présentés, en se croisant et en se répondant, interrogent plus largement l’empreinte humaine, matérielle et immatérielle, locale et globale, sur ces mondes. Nos discours, nos actions, modifient irrémédiablement les équilibres du vivant. Comment nos imaginaires peuvent-ils habiter les territoires sans les exploiter au détriment des êtres qui y vivent ?
 
Comment faire avec ces palimpsestes, ces  sédiments, physiques et culturels ? Comment se libérer de cet héritage et désapprendre les schémas stériles, pour retisser nos liens avec nos frères et sœurs humain•e•s ainsi que le reste du vivant ?
 
Ce sont ces questionnements qui traversent les œuvres de l’exposition, réalisées individuellement ou en binôme par les huit membres du collectif. Mises en résonance par la scénographie, elles ouvrent des fenêtres vers des mondes proches et lointains, présents et à venir. Comme autant de façons de redessiner nos cartographies mentales afin de les ouvrir à d’autres horizons plus fertiles.
 
De la Haute-Loire et ses légendes à la toundra arctique en passant par l’humus picard, des bas pays face aux montées des eaux jusqu’aux débordements de la Seine, le collectif Tramages nous invite à altérer nos visions, à traverser des frontières invisibles, à habiter d’autres rives.
 
Au cours des trois semaines d’exposition et en lien avec elle, un cycle de 20h d’ateliers sera proposé par les artistes du collectif à des publics précaires ou en difficulté de mobilité, en partenariat avec l’association Autremonde et la galerie Mémoire de l’Avenir.
 


Le Collectif Tramages
https://tramages.com/
PRÉSENTATION
EXPOSITION COLLECTIVE
DU 10 NOVEMBRE AU 3 DECEMBRE
VERNISSAGE LE 9 NOVEMBRE
HABITER L'AUTRE RIVE
COLLECTIF TRAMAGES
COLLECTIF TRAMAGES
les artistes exposants
VERNISSAGE
 
mercredi 9 novembre
19H-21H
 
PERFORMANCE
 
mercredi 9 novembre
19H45
SOIR DU VERNISSAGE
mercredi 9 novembre à 19H45
 
DEPUIS L'INTERIEUR DES MURS
conçu et performé par Kristoffer Stefan
 
Kristoffer Stefan est un sculpteur, chercheur, conférencier et architecte expérimental dont la pratique cherche de nouvelles connexions entre l'art, la culture, la science et la technologie. Tout en dépassant les conceptions traditionnelles de la matérialité, ses projets artistiques font la médiation entre les mouvements corporels humains, les caractéristiques intrinsèques des objets cinétiques et les perceptions changeantes de l'espace.
 
Plus sur l'artiste :
http://www.evolvingstructures.com/wordpress/
 

Si vous souhaitez nous soumettre un projet de performance pour nos LIVE EVENTS merci de nous contacter via email à contact@memoire-a-venir.org
.
PERFORMANCE
OUVERT AU PUBLIC
du mercredi au samedi
11H-19H
 

SUR RDV
tous les mardis
Partenaires associés
Qui sommes nous ?
FORMATIONS 
PROGRAMMATION 
Suivez-nous sur les réseaux
English
Français
NOW
Infos Pratiques 
Nos partenaires 
HUMANITIES, ARTS AND SOCIETY 
NOS ACTIONS 
RECHERCHE