Performance
EMBODIED IMAGE
Performance de Hiie Saumaa autour des oeuvres
Film réalisé par Chris Lee
Beyond The Frame : image in action
Hiie Saumaa - perfomance
 

Dans cette vidéo, l'artiste du mouvement Hiie Saumaa réalise  une exploration incarnée des œuvres d'art présentées dans l'exposition  "Beyond the Frame" : Image in Action".  Hiie  Saumaa produit et incarne des réponses physiques intuitives et une sagesse somatique liée à l'expérience de la vision de l'art. Elle attire l'attention sur l'importance des sensations physiques, de l'imagination kinesthésique et de l'esprit dansant dans la façon dont nous réagissons aux œuvres. Au cœur de ce projet se trouve la question suivante : "Que se passe-t-il lorsque nous réagissons à l'art visuel en utilisant tout le corps ? Y a-t-il un autre type de connaissance qui surgit en nous lorsque nous ajoutons le mouvement et la danse à la façon dont nous réagissons aux images visuelles ? Que ressent l'expérience de ce type de sagesse incarnée ?
 
À propos de Hiie Saumaa
 
Hiie Saumaa (Ph.D., Colombie), est une écrivaine, une universitaire spécialisée dans la danse et l'éducation du mouvement. Ses écrits sur la danse explorent les interconnexions entre la danse, l'imagination du mouvement et la créativité. Elle travaille actuellement à un livre sur les écrits et les œuvres d'art non publiées du chorégraphe Jerome Robbins. Ses articles ont été  publiés dans le Dance Research Journal, le Dance Chronicle, le Journal of Dance, Movement & Spiritualities, le Somatics Journal/Magazine, le Journal for Alternative and Complementary Therapies, le Journal of Dance and Somatic Practices et le Routledge Companion to Dance Studies.
 
En 2018-2019, Saumaa a été l'une des premières boursières de l'Institut interdisciplinaire pour les idées et l'imagination de Columbia à Paris. En 2017, elle a été boursière de la Danse Division de la New York Public Library for the Performing Arts. En tant qu'instructrice certifiée de la danse Nia, de la technique BodyLogos© et de JourneyDance™, Hiie Saumaa donne des cours  sur les modalités de danse basées sur les sens, le mouvement créatif, les arts expressifs, l'entraînement de la force méditative et la conscience somatique. Elle effectue actuellement une résidence à la Cité internationale des arts, où elle collabore avec d'autres artistes sur des projets de mouvement et d'art. En 2019-2020, Hiie a rejoint la faculté de l'École supérieure d'art de Paris, et est devenue l'une des artistes locales co-organisant la résidence artistique de L'AiR.
www.hiiesaumaa.com
 
À propos de Chris Lee (né au Royaume-Uni en décembre 1986 - diplômé de la Paris College of Art et de la Central Saint Martins University of the Arts à Londres) est un photographe et cinéaste britannique. Son travail couvre de multiples disciplines inspirées par les archétypes de l'histoire, les valeurs humaines et l'inconscient collectif. www.thisischrislee.com
Présentation par les artistes
Partenaires
Ville de Paris
L'AiR ARTS
Humanities, Arts and Society
UNESCO_MOST
C.I.P.S.H - Conseil International de la Philosophie et des Sciences Humaines
GCAC - Global Chinese Art and Culture Society
Yong Hee Kim - Tokyo Train
Chris Lee - Faux Paris
Les projets
Valerie Smith - Counterpoints
Una Laurencic - What Happens if We Stop Looking Through Possession of Information and
Start Looking With Our Eyes Instead?
Sofyan Syamsul - Below the waves
Peggy Stevenson - Sister Dreams In Color
Chris Lashbrook- Ceiling Theatrics
Cara Coombe - Self portrait
Candice Inc - In Betweens
Barbara Boissevain - Salt Pond
visuel: Cara Coombe - Self Portrait
Beyond the Frame: image in action
Une exposition qui réunit 10 photographes internationaux, en partenariat avec l’AiR ARTS residency, présentée à Mémoire de l’Avenir du 17 octobre au 15 novembre 2020. Les 10 artistes ont été sélectionnés par un comité pour une résidence internationale à Paris accueillie par L'AiR ARTS. L’exposition est le fruit d’une collaboration entre les artistes, L'AiR Arts et l’équipe curatoriale de Mémoire de l'Avenir – Humanities, Arts and Society. Le projet est soutenu par la Ville de Paris
 
Au-delà de son espace de présentation et de représentation, l’exposition interroge l’image et son pouvoir d’action. En tant que langage, en tant que signifiant, l’image déplace le regard, bouscule la perception du réel, saisi et engage les consciences dans son appréhension des enjeux politiques, sociétaux, intimes. De fait elle vient également questionner la position de l’artiste qui, ne se limitant pas à son statut d’auteur, est un véritable acteur dans nos sociétés.
 
L’image est également agent de rencontres [1] et de dialogue. Sa lecture ne dépend pas uniquement de celui ou celle qui la produit, elle engage aussi l’interprétation de celui ou celle qui la regarde. Par ce dialogue à distance l’image ouvre une multitude de possibles sur le champ de l’expérience, de la pensée et de la réflexion.
 
En cherchant à résoudre les énigmes qui les entourent ou qui les habitent, les artistes présentés au sein de cette exposition nous proposent des procédés narratifs ou expérimentaux qui viennent témoigner, d’une part, des transformations environnementales, sociales ou encore des luttes contemporaines. Mettre en lumière, d’autre part, les liens qui rapprochent l’être humain et la nature ou encore questionner sur un plan technique ou sensible la perception des déplacements physiques ou psychiques.
 

Barbara Boissevain dans son projet Salt Pond a travaillé sur les étangs salés de Ravenswood (Californie). Elle a produit des images quasi conceptuelles aux bi ou trichromies saisissantes par lesquelles elle développe un discours significatif sur la gestion de l'environnement et l’écosystème de cette région.
A travers sa série Self Portrait Cara Coombe questionne l’image du corps et du monstre que produisent nos sociétés et enquête sur les états d’anxiété qui en découlent.
Dans Tokyo Train, Yong Hee Kim a travaillé autour de l’enregistrement de phénomènes naturels, et notamment sur les interactions entre la lumière et la vitesse, dans un voyage à bord d’un train de la banlieue de Tokyo. Candice Inc nous propose avec In betweens une plongée dans des images d’archives de son enfance, présentées en distorsion ou projetées, à travers lesquelles elle cherche à articuler son expérience des extrémités émotionnelles de la bipolarité.
Chris Lashbrook en convoquant l’esprit d’évocation d’El Duende, engage une conversation entre couleurs et formes naturelles, manufacturées, et produites par la lumière.
Una Laurencic a travaillé autour de châteaux abandonnés en Estonie. Les images, créées de manière analogue et imprimées sur microfibre, interrogent le destin incertain des lieux de pouvoirs.
Chris Lee présente une partie de son projet Faux Paris dans lequel il juxtapose des scènes urbaines et naturelles qui commencent à façonner l'ensemble de Paris. La série est issue d’un questionnement autour du vide et du plein, et du lien mouvant entre environnement, urbanisme et habitants.
En convoquant la musique et la danse dans son projet Counterpoint, Valérie Smith fait dialoguer des paysages et formes naturelles avec des chorégraphies de danse et questionne l’influence de notre regard autant que celle de la nature sur les créations humaines.
Peggy Stevenson documente sa ville de Chicago depuis 2008 à travers une pratique couleur et noir et blanc de la photographie, dans lesquelles elle cherche à capturer l’énergie de cette ville autant que sa diversité et ses luttes.
Dans Below The Waves Sofyan Syamsul réfléchit à la durabilité et aux menaces qui pèsent sur l'environnement, en explorant les profondeurs des océans troublées par les déchets humains.
 
En tant qu’instrument de recherche ou de documentation la photographie informe, mais,  n’étant pas contrainte par les limites physiques du "réel", comme tout autre medium, elle permet aux artistes, autant qu’aux spectateurs, de se déplacer dans des zones poétiques et singulières de soi.
 
Passées par le filtre de la vision subjective de leurs auteurs, les images peuvent signifier au-delà de leur représentation. Cette possibilité de transcender ce qui est représenté pour amener le regardeur sur le champ du sensible et du signe fait de l’image un outil puissant de sensibilisation et  d’engagement.
 


Marie-Cécile Berdaguer - Margalit Berriet
commissaires de l'exposition
 
En collaboration avec  Mila Ovchinnikova
Directrice et fondatrice de L'AiR Arts
 
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[1] Qu'est-ce qu'une photographie par Ariella Azoulay 2011
BEYOND THE FRAME
image in action
17.10-15.11
Barbara Boissevain - USA
Cara Coombe - GB / Australie
Yong Hee Kim - Corée / USA
Candice Inc - USA
Chris Lashbrook - Canada
Una Laurencic - Serbie
Chris Lee - GB
Valerie Smith - USA
Peggy Stevenson - Philippines / USA
Sofyan Syamsul - Indonesie
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